Sur une plage de sable fin...

Gabriel se réveilla sur la plage. Que s'était-il passé ? Il essaya de rassembler ses souvenirs... Pas grand chose. Il était près du Lac Hylia en train d'admirer le ciel quand une lumière l'aveugla et qu'une énorme explosion se fit entendre...

Gabriel se releva et observa les alentours...

- Y a quelqu'un ?

Silence...

- Hum... Personne. Quel drôle d'endroit, tout de même ! Où ai-je bien pu atterrir ?

Le gérudo regarda la mer nappée d'un drôle de brouillard. Au loin, une ile était à peine visible. Il fit demi-tour. Des montagnes, une forêt, une plaine... Décidément, l'endroit avait l'air désert...

- Avançons un peu ! Je finirais bien par tomber sur quelque chose où quelqu'un...

Gabriel avança sur la plage mais ne trouva pas âme qui vive... il en soupira

- Il n'y a vraiment personne par ici ! C'est désespérant !

Gabriel finit par s'allonger et regarder le ciel. Plein de questions était en train de lui passer par la tête : Que faisait-il ici ? Etait-il seul ? Pourquoi il y avait cet horrible brouillard ? Pourquoi...

- Aie ! Satané crabe ! Puis qu'il ne veut pas que je me repose, autant m'entrainer un peu alors !

Gabriel se concentra et commença par quelques exercices de médiation.

Une heure plus tard, Il commença son entrainement.

- Par le feu !

Une magnifique petite étincelle sorti de sa main droite...

- Mouais.... c'est pas encore trop ça...

- Qu'est-ce que c'est que ça ?

Gabriel scruta la terrifiante forêt à la recherche de l'ombre mais il ne la voyait plus.

- Je crois que je ferais mieux de ne pas rester ici...

Et il reprit sa marche, la mer à sa gauche, tout en gardant un oeil sur l'étrange forêt...

- Tiens ! Je me demande à qui ça appartient...

Gabriel examina la bague. Elle avait l'air de ne rien avoir de particulier.

- Bof ! Je pourrais peut-être la vendre pour me faire un peu d'argent

Il la mit dans sa poche et continua son chemin vers le sud...

- Houlà ! Quel vent ! Ce serait les Celestiens que ça ne m'étonnerais pas !

Gabriel leva son regard mais ne vit rien. Le ciel était désert. Le vent redoubla

Il va falloir que je me trouve un abri, pensa-t-il, Il me semble apercevoir une sorte de citadelle. Il faut que je l'atteigne !

Et il se remit en route, difficilement...

Le vent cessa... Sitôt le ciel se couvrit, il n'était pas gris, ni même noir, il était simplement d'un violet inquiétant... Que cela pouvait-il bien être...

- Décidément ! Rien de va dans sur cette foutue île !

Gabriel regarda en direction de la plaine. Il apercevait, au loin, la petite citadelle.

- J'y suis presque ! J'espère que j'y trouverais quelqu'un ! Je sais que j'aime bien la solitude mais là... Ca devient légèrement angoissant !

Le gérudo regarda une dernière fois le ciel avant d'entamer la suite de son périple dans la plaine.